- Éventualité de taxer spécifiquement quelques grandes entreprises en raison de la montée des cours du pétrole et du gaz ou du fret maritime.
Le sujet est que la démarche est purement idéologique et symbolique car beaucoup d’entreprises ont bénéficié des récentes crises ( Guerre en Ukraine, Covid).
Il en est toujours ainsi. Crise en Japonais veut aussi dire opportunité.
Comme toujours ces crises ont fait et font beaucoup de malheureux mais aussi des heureux (sans parler des fraudeurs que l’on essaye de détecter aujourd’hui avec beaucoup de mal).
Exemples : La montée des cours du pétrole a été très profitable à toute une série d’entreprises ou d’activités en amont ou en aval des groupes pétroliers, les prestataires ou fournisseurs aussi!!!
Autre exemple : Les pharmaciens n’ont pas eu à se plaindre des activités de vaccination qui leur ont été proposées. Dans de nombreux domaines les pénuries et les hausses des cours des matières premières ont entraîné des fortes hausses de marges. Les cours des céréales sont à un niveau record, les agriculteurs ne sont pas malheureux etc…
Donc ce projet de taxation est totalement démagogique et hélas depuis le début des débats de cette nouvelle assemblée, beaucoup de course facile à l’électorat et très peu de responsabilités.
- « Quoi qu’il en coûte ». C’est une formule qui fait bon effet mais chacun sait qu’elle se heurte au mur des réalités car la dette ne peut être infinie; Ceux qui pensent le contraire ne vont pas tarder à s’en apercevoir. La question principale est la suivante : on débat à coup de « plus dépensier que moi tu meurs ». Par contre, à ce jour aucune proposition d’économies. Que la crise Covid implique des mesures de soutien, certainement mais il aurait fallu dès ce moment faire œuvre de pédagogie en indiquant des pistes d’économies (en dehors de l’âge de la retraite). À l’issue des derniers débats on a vu des surenchères, des mesures de restriction, aucune!!!!!
On finira par se rendre compte qu’une Assemblée modèle scrutin à la proportionnelle est catastrophique (s’il fallait s’en convaincre, voir la crise italienne actuelle ou la catastrophique décision de l’Allemagne de renoncer au nucléaire).
« La fourmi fut fort dépourvue lorsque la bise fut venue »